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Tendre enfance

Tendre enfance

Tendre enfance, tendre adolescence, difficile survie
Je t’ai aimé, traversé des difficultés, tu m’a surpris
Tu m’a maudit, m’a honnis, m’a totalement détesté et ignoré
Je t’ai écouté comme un fils aimant, mais tu a violé ma pensée

Cela m’a mis dans une totale alarme, moi qui croyait mentir
Ayant vécu dans l’ignorance avec toi qui si facilement te tire
J’ai osé une certaine insolence mais à mes attentes tu fut sourde
J’ai redoublé de vigilance, tu n’a rien entendu et fait une bourde

J’ai cru que ton absence était légitime et que tu avais de l’amour
Mais vingt-quatre années m’ont permis de voir ce non-retour
Mon tracas maximum fut atteint et tu n’en eu aucunement conscience
Je suis et reste blessé par une attitude délétère auquel tu ne pense

J’ai décidé de prendre en toute quiétude ma vie et mon destin
Et me suis promis de ne jamais prendre un tel et étroit chemin
Ton esprit est si étroit que tu ne peut plus rien faire à présent
Je suis resté ouvert au dialogue , tu m’as bluffé trop longtemps.

La justice

La justice

La justice des hommes, de l’argent
Qui nous salit, nous met à cran
S’acharne sur nous, petits citoyens
Qui sommes broyés, devenu rien

Sauf un repère à fric, pourri
Soudainement je n’ai plus ris
La colère, l’amertume, la tristesse
Ont remplacé la joie, allégresse

Et je regrette mon présent, mon passé
Car les ennuis se sont maintenant retourné
Vers un père qui s’était absenté
Et présentement se retrouvé acculé

Je n’ai plus que mes yeux pour le déplorer
D’avoir failli à mon devoir, rembourser
Je ne voulais pas de cette vie, malmené
Mais d’un père heureux et aimé

A la place j’ai empiré la situation
Et je ressent une forme de détestation
Il à tout donné, je n’ai rien oublié
Il n’est arrivé que ce que je méritais

Je ressent un vide, sans soutien
Je n’arrive plus à comprendre rien
Je suis dans un futur brouillé
Par les flammes de mon grand passé

Tandis que je coule, je me noie encore
Personne n’a trouvé l’astuce, le trésor
Je n’arrive plus à assumer mes erreurs
J’ai une vie, aigris, de grande pâleurs

Enfance

Enfance

Enfance, Insolence
Enfance, coup de chance
Enfance, amitié d’autrefois
Enfance, mon petit patois

Tu m’a oublié
Tu m’a subjugué
Je t’aime aimé
Tu m’a détesté

Tu a été ignorant
Mais pas coup de vent
Je regrette le passé

Blanchie

Blanchie

Sale, blanchie et parfois jaunâtre
Ras le bol de voir cette couleur âcre
Qui empeste ma vie,
Ce n’est même pas l’odeur du rhododendron, l’ami!

Tu as pourri ma jeunesse
Mais tu ne saliras pas ma vieillesse
Plutôt mourir que donner
Un seul minuscule petit billet

Même pas une liasse de monnaie
Et encore moins un seul petit blé
Toi qui as guidé mon enfance
Qui m’a emmené dans l’errance

Plus encore, dans l’innocence
Mais on te manie telle une ignorance
Et je te vois d’un regard abject
Avec ça, finie la fête

Quand j’étais gamin

Quand j’étais gamin

Je me souviens, j’étais gamin et je rêvais
Je me souviens de ce caractère désuet
Et moi je m’imaginais le futur
Tel on respire l’air pur

Les oiseaux dans le ciel m’époustouflaient
Et j’entendais leurs cris, telle une mélodie
Je sentais que je vivais toujours l’été
De tout cela aujourd’hui je ris

Ce vent embrassé,
Fait couler mes larmes
Saccade mon charme
Et ce bonheur, j’hurlais

Tant de ces moments ont disparu
Sous ma mémoire qui joue l’inconnu
Et on vivait, et on se sentait libre
Et je m’emprisonne, pour ne plus vivre

Aujourd’hui, rien sur cette terre
Ne me fait rappeler ces moments de joie
Sauf l’amour, sauf l’amitié, celle qui toujours espère
Celle qui dit , vient avec moi je te crois