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Bécassine

Bécassine

Je suis ce rêveur, ce bel idéaliste
Au point de rosée, j’ouvre une fleur
Aux mille et unes magnifiques couleurs
La joie s’empare de mon air triste

J’effleure, si haut,dans la montagne
Ce chalet bleu ciel que je regagne
Cherchant un restant d’oxygène
Dans cet air pollué et obscène

Imaginant ces prairies joyeuses
Traversées par des bécassines heureuses
Tenant alors le diamant de la vie
Dans leurs becs à présent si affaiblis

J’ouvre le monde des possibles
Et referme les vérités impossibles
J’ai arrêté les calomnies qui font souffrir
Je ne pouvais plus vraiment en rire

Le noir et le rose

Le noir et le rose

Le noir couleur du désespoir
Le rose couleur d’espoir
Le gris parsemé de la vie
Le rouge de ton coeur ma mie

Toutes les couleurs du ciel
Sont maintenant superficielles
Les étoiles se sont éteintes
Mon armure est restreinte

Croire en la gloire, l’avenir
Tu va surement m’anéantir
Je vais me retourner, assommé
Inutile de crier, je suis inanimé

Le sang à coulé sur le bitume
Et le croque-mort nous reçûmes
Et vous me retrouvez éteint
Oui, je n’ai vraiment plus rien

Deux êtres

Deux êtres

Dédié à ma meilleure amie et son petit ami

Deux êtres s’envolent dans le ciel
Deux êtres si lointain
Qui pourtant d’eux prennent soin
Ah! Que la couleur vienne à eux, lune de miel

Aucun regret, aucun scrupule pour des gens que j’aime
Ils méritent ce qui leur arrive
Rien de plus beau que ceux qui s’aiment
Et moi, fier de leurs mérites, et qu’ils vivent!

Je peux le dire celà aura été sans faille
Bien que certaines choses soient encore retranchées
Dans leur esprit,  j’ai confiance,  qu’ils aillent!
Plus ils en seront heureux, meilleur mon sourire sera affiché

Qu’ils deviennent roses ou lilas,
Tulipes ou résédas
Que dieu les bénisse
Pour l’infini, l’éternité. Restez lisse!

Blanchie

Blanchie

Sale, blanchie et parfois jaunâtre
Ras le bol de voir cette couleur âcre
Qui empeste ma vie,
Ce n’est même pas l’odeur du rhododendron, l’ami!

Tu as pourri ma jeunesse
Mais tu ne saliras pas ma vieillesse
Plutôt mourir que donner
Un seul minuscule petit billet

Même pas une liasse de monnaie
Et encore moins un seul petit blé
Toi qui as guidé mon enfance
Qui m’a emmené dans l’errance

Plus encore, dans l’innocence
Mais on te manie telle une ignorance
Et je te vois d’un regard abject
Avec ça, finie la fête