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Liberté surveillée

Liberté surveillée

Mes paupières sont lourdes, mes yeux se ferment
Ce matin blême, je soulève mon corps endormi
Mes mains sont moites, pleinement engourdies
L’esprit se soulève et masques mes cernes

En un éclair, la peur et l’angoisse me traverse
Perdant en assurance, gagnant en volonté
J’appréhende chaque jour cette liberté surveillée
Soudain le tonnerre gronde, il tombe une averse

Je suis sous l’eau, noyé d’un litre de chagrin
Séchant les mauvaises larmes du desespoir
Qui peuvent enfin me permettre d’y croire
Je vois l’avenir se pencher sur moi, pour demain

Les hommes de loi ont fabriqué un homme juste
Prêt à signer les conventions de cette société
Et s’animer d’un petit rien, d’un peu d’humanité
Et prendre le plaisir de cette nouvelle vie qui débute

 

Faiblesses

Faiblesses

Maladies et carences t’affectent
Les peurs et angoisses t’infectent
Les muscles qui lâchent peu à peu
T’essoufflant comme un malheureux

Ton corps brûlant, manquant d’oxygène
Le sang coulant dans tes veines
Fait battre ton cœur d’artiste perdu
Dans ton physique de vieux détenu

La faiblesse s’empare de ton âme
Tu expie sans retenir tes larmes
Ton râle qui s’exprime en stéréo
Je n’entend plus ce son mono

Tu rejoins le paradis de la guérison
Où se trouve une et mille saisons
Les étoiles ont déjà tout exaucés
Tes vœux de repos, pour l’éternité

Choix

Choix

Les choix de la vie, difficiles à assumer
Qui me font pleurer, ne m’ont pas amusé
Ne me laisse guerre de répis, ni d’amis
Qui comprennent mes difficultés, la vie

Je ne peux être divisé par deux chaque fois
J’essaye de juger les choses et les lois
La distance à des conséquences compliqués
Je ne veux cependant que l’on me fasse chanter

Je ne sais quoi faire, quoi vraiment dire
Et je sais dans votre tristesse, lire
je n’ai rien pour assurer ma petite défense
Encore moins justifier mes absences

Je ne règne pas sur la terre entière
Et à tout le monde, je ne peux plaire
Comme un magicien aux doigts enchantés
Comme la poudre de mes petites fées

je ressent l’amertume et l’angoisse
je voudrais que rien ne vous froisse
La detresse est en moi, salace
J’avoue, je manque quelque peu d’audace

La mer profonde

La mer profonde

La mer profonde, tu est toute ronde
Je tourne je tourne en blonde
Je suis si loin de ma moitié étant triste
Qui vis avec moi et fait des tours de piste

Si impuissant et incapable de faire face à sa détresse
A ses moments d’angoisse et de tristesse
Où tout les mots et les paroles font mal
Où chaque palabre n’est plus vraiment banal

Toi sans moi c’est comme une justice sans prison
Comme une course poursuite sans passion
Je suis épris de toi, de ton univers adoré
Où je me suis senti si désirable et aimé

Si beau si charmant dans notre village
Et je suis amoureux de tout ces sillages
Au point que les pépites d’argent soit de l’or
Que ton amour soit devenu mon trésor

Fleur d’esperance

Fleur d’esperance

A celle que j’aime

Fleur d’espérance, rose de bienveillance,
Tu m’as ouvert tes pétales
tu m’as pris dans tes bras
Tu m’as ouvert ton cœur

Et je crois avoir compris ton angoisse
Toi qui, au départ était simplement une graine
Tu es devenue l’espoir de mes jours heureux
Et nos deux jonquilles partagent les mêmes joies et peines

Tu sais courir sur les remparts de la dignité
Tu sais te stopper sur le mur de la sincérité
Et revenir au château de la prospérité
Tu es simplement toi

Je pense a toi bien souvent
Tu as le charme d’une enfant
Qu’on ne peut remplacer
Qu’on aurait envie d’aimer

Tu es mon plus beau souvenir
Celui dont on a pas envie de se séparer
Qu’on veut prendre en photo
Pour se souvenir de ce bonheur

oh , toi mon plus beau chant
Mes plus belles louanges
Ne refermes pas ta pétale aussi vite, ange
Le soleil domine mais pas le vent.

Rappelles-moi, esprit lointain

Rappelles-moi, esprit lointain

Rappelles-moi qu’un jour, je suis allé dans tes bras.
Rappelles-moi, oh toi mon amour bien aimé
Rappelles-toi ces moments de rire et d’amitié
Moi je m’en souviens, c’était gravé dans le sable, en bas

Et je me souviens que nous prenions nos respectives mains
Et que nous les mettions bout à bout
Afin de jouer à cache-cache, avec le loup
Ce temps n’est pas révolu, il continue, c’est notre destin

Fais en sorte que continue ta vie, ton chemin
Mais je sais que ces mots ne pèsent pas grands
Face à la souffrance de ce monde, oh, chagrin!
Restes, restes là! Ne quitte pas cette vie lente.

Et pleine d’amour, d’amertume, d’angoisse, de tristesse
Pourvu qu’un jour ces mots riment avec vieillesse
Pendant que nous dormirons paisiblement
D’autre s’en iront et naîtrons dans un autre temps

Même si au fond je regretterais ton absence
Je sais parfaitement que tu ne seras pas dans l’ignorance
Et que tu feras tout ce que pourra pour que je ne sois rance
Car tout le monde sait très bien que je déteste le mot vengeance.

Oh toi clair de lune, reste parmi les notres
Et tu apprendra tant de moi, qui suis ton autre
Ton autre toi-même qui te harcèle
Viens dans mes bras , tu gèles  !

Elle

Elle

Elle, et ses yeux doux , ses yeux clairs
Qui éclairent mon ombre
Qui illuminent ma chandelle sombre
Je l’aime, même avec ces yeux en l’air

Et ces mots qu’elle sort, vulgaires
Mais si voluptueux à la fois
Je grogne,  j’élève ma voix
Pour ces choses si austères

Pour de bon, je suis coiffé de toi
Qui chaque jour m’aperçois
Sous un autre angle
Sous cette vision rectangle

Non carrée, car rectangle
Peut être contourné
Peut être violé
Et n’existe plus la liberté

Liberté de te susurrer
Quelques tendres gestes
Je n’ai jamais de reste
Sinon de te chérir , de t’aimer

Et te rassurer, et dire que je suis là
Et que j’angoisse pour ton toi
Même en t’écrivant ses mots oppressés
Je t’aime encore et toujours ma fée

Peurs…

Peurs…

Je suis en pleine peur
Je suis en pleine chaleur
Je ne sens pas ton odeur
Je ne sais si il y a malheur

Soudain monte en moi cette sensation
Ça fait comme une ovation
C’est drôle, bizarre, inqualifiable
Ce n’est plus jouable

Je ressens quelque chose d’incroyable
Quelque chose qui me sert le cœur
Un cri d’horreur
Aïe , ça n’est pas louable

Pourquoi ça me fait ça?
Je suis tordu, un peu dru
Je sais que je suis comme ca.
Et pourtant je n’ai pas bu