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Peau de Velour

Peau de Velour

Les amitiés, les amours, peau de velour
Qui vole l’espérance de la vie, tel le vautour
Les mères, les femmes, les filles, nos amies
L’élégante tristesse de cette ultime galaxie

Je resterais ce bien heureux pensant, intègre
Qui caressera toutes ces douceurs,si maigres
Qui rêvera des secondes chances, ratées
Dans ce monde où tout s’est terminée

Au revoir l’amour, au revoir les belles amitiés
Au revoir aujourd’hui, je suis si malmené
Au revoir demain, je me pétrifie dans l’au delà
Au revoir, à jamais dans l’univers, la bas

J’ai hissé la grande voile, j’ai pris le large
Je suis surpris, éloigné de ces rivages
La surprise s’empare à présent de vous
Je vous salue maintenant, je vous salue debout

Contrées lointaines

Contrées lointaines

 

J’ai le regard nerveux et fébrile
En caressant ton visage si agile
Tes yeux pétillants d’amitié
Qui sont si souvent jalousés

Je n’ai que faire de ces bruits
De ces légères murmures d’autrui
Mes mots s’embrasent et s’enflamme
Pour dire combien j’aime madame

La tristesse s’est emparée de moi
En pensant que la vie est un choix
Je m’envole vers une contrée lointaine
Où il y a plus d’amour que de haine

Je contemple le creux de ta main
Qui me fait vibrer chaque matin
Je subodore toutes tes pensées
Toi qui ne m’a jamais jugé

Regards et amitiés

Regards et amitiés

Ce regard trouble qui fait des vagues
Dans ces eaux froide de l’océan arctique
Ces relations amusantes, parfois platonique
Qui ne se transforment jamais en petite drague

J’ai le cœur qui crépite chaque fois
Quand j’ois vos belles et claires sonorités
Qui me font chaque seconde chavirer
Dans ce bateau sur lequel je me noie

J’ai été armé comme les plus grandes dents
Du requin qui se ballade et vous capture
Vous avale, vous détruit, tel une fioriture
Pour devenir un dauphin vous affectionnant

Je suis le petit oisillon consolateur
Je cagole mes petites tourterelles
Qui se couvrent de cette fine grêle
Pour qu’elles n’aient plus jamais peur

Epilogue d’une vie

Epilogue d’une vie

Épilogue d’une vie, et moi qui dois toujours dire joli
Et tout ce temps que j’ai perdu avec toi
Et vous m’avez mis en émoi
Et je n’ai jamais pu te dire crois moi

Sans horaire, quelle liberté,
Vous m’avez dit la vérité,
Et je vous remercie en vous envoyant
Mille fleurs, et en vous embrassant

Jeunes amies, vous qui m’avez sauvé
Du gouffre dans lequel j’allais m’installer
Combien de fois devrais-je vous remercier?
Un nombre infini, celui qui a fait l’humanité