Délit du bonheur

Délit du bonheur

Mon honneur, mes convictions bafouées
Je prends peur face aux nouveaux défis.
Moi, condamné au bagne des années,
Craignant qu’un bonheur prenne l’allure d’un délit.

Épris des habitudes, d’une vie de confort,
Où tout est linéaire, sans aucune découverte.
Le même matin se dresse dehors,
Je ne regarde plus si l’herbe est plus verte.

J’ai perdu ma fierté, mes bornes et limites,
Sans qu’aucune correction ne m’habite.
J’ai égaré mes repères, ma boussole,
Face aux élus de la vie qui caracolent.

En plein aboi, le chien mourant demande à boire,
Pour oublier sa vie, ses larmes, son désespoir.
La corde est tendue, le bois tremble sous le vent,
Le tabouret gît, pauvre animal chancelant.

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