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Year: 2018

Vertige et amour

Vertige et amour

J’ai le vertige de notre amour
Ma main caresse tes belles douceurs
Qui amènent cette vague de bonheur
Du haut de cette falaise du jour

J’effleure ton visage si poli et si lisse
Dans ce tourbillon de sensations
Je fais face aux tempêtes des émotions
Si aiguës qu’elles s’évanouissent

Cette brise fraîche des dunes t’emeus
Tu virevoltes dans ce sable si fin
Admirant la belle rosée du matin
Nos yeux s’enlacent peu à peu.

Ayant quitté chacun nos ports
Nous ne sommes alors qu’à mille lieux
De nous retrouver maintenant à deux
De découvrir ensemble notre trésor.

Rires et solitudes

Rires et solitudes

Je m’envole, prends de l’altitude
Pour combler le besoin de solitude
Réfléchir aux douceurs de l’avenir
Pour respirer et éclater de rire

Je grave la pierre du temps futur
Dans ce flan de montagne si pur
Je lève mon drapeau au sommet
Qui traverse nos âmes échouées

Les nouvelles me minent parfois
Je ne pense plus, j’oublie mon émoi
Quand cette lumière blanche m’eblouit
Mon corps et mon esprit s’évanouissent

Un nouveau monde s’ouvre à présent
Celui du bel espoir et du temps
Je déclenche l’avalanche du bonheur
De la société sans erreur

Le cyclone

Le cyclone

Les merles sifflent sur les lointaines contrées
Distribuant les perles de l’humanité
Admirant tout ces jolis bleuets
Qui se marient si bien dans les prés

La nature s’envole soudainement
L’aura apparaît, si beau et si blanc
Attaché à ce bel arbre tant fleuri
Rien ne me résiste, ni l’orage ni l’ennui

Ce cyclone de mots qui me dévaste
Parlant avec l’esprit enthousiaste
Perdu dans ces nobles pensées
Que j’observe dans ce petit jardinet

Emprisonné dans ce corps défaillant
En feu chaque jour tel un volcan
Cette lave brûlante et invisible
En éruption soudaine et imprévisible

Liberté surveillée

Liberté surveillée

Mes paupières sont lourdes, mes yeux se ferment
Ce matin blême, je soulève mon corps endormi
Mes mains sont moites, pleinement engourdies
L’esprit se soulève et masques mes cernes

En un éclair, la peur et l’angoisse me traverse
Perdant en assurance, gagnant en volonté
J’appréhende chaque jour cette liberté surveillée
Soudain le tonnerre gronde, il tombe une averse

Je suis sous l’eau, noyé d’un litre de chagrin
Séchant les mauvaises larmes du desespoir
Qui peuvent enfin me permettre d’y croire
Je vois l’avenir se pencher sur moi, pour demain

Les hommes de loi ont fabriqué un homme juste
Prêt à signer les conventions de cette société
Et s’animer d’un petit rien, d’un peu d’humanité
Et prendre le plaisir de cette nouvelle vie qui débute

 

Diablesse

Diablesse

J’ai lissé ma main sur ton visage
N’oubliant jamais ta belle image
J’ai épousé nos plus jolis désirs
Et animé l’amitié sur l’autel du rire

Je rugis les doux maux d’un lionceau
Te câlinant tendrement à Saint Malo
Mes palabres te sont si rassurantes
Ta voix de diamant est si vibrante.

Ta vague de douceur qui m’assoiffe
Ce vent d’atlantique me décoiffe
Nous nous sommes parfois échappés
Un moment, dans ces fines dunes sablés

La passion se transforme peu à peu
Et l’habitude se relais comme un jeu
Tu scintille comme au premier jour
Nous ne changerons jamais l’amour.

Epuisé

Epuisé

Épuisé, fatigué, contracté
Mon corps lâche et anémié
Souffre dans sa grasse chair
Je n’ai rien pour me plaire

Loisirs perdu, travail absolu
Je suis immensément perdu
L’océan est un boulevard
Que je croise de mon seul regard

L’hiver et le froid me gangrène
Bloque peu à peu tout mes gênes
Le soleil s’est tout les jours caché
Dans ce lointain champs de blé

L’amitié gravit ma montagne
Traverse les routes de champagnes
Perdure dans le temps belle fée
Je t’aime, pieds et poing lié.