Un profond abîme
Fratries éloignées par l’orgueil
Assis, maintenant dans nos fauteuils
Toutes ces larmes que j’expédie
Avec mon honneur qui expie
Perdu dans un profond abîme
Avec ces regrets qui m’animent
Un hiver s’est mis entre nous
Les moutons ont été pris par les loups
Nos cristallins ont été broyés
Nos mains, si saines, si abimées
Une tristesse abyssalle s’empare de moi
Éloignés par ce chemin de croix
Tu as tout réussi, en rien de temps
Prenant la revanche sur cette de vie de sang
L’abcès est vif mais d’un seul côté
Vidés par mes multiples méfaits