Les sirènes

Les sirènes

Mon visage est tiraillé et parfois flétri
Il y’a quelques sirènes sur mon chemin
Je m’en vais et m’éloigne avec la grêle
Moi qui suis devenu pâle et si frêle

Je suis parti sur ces lointains rivages
Comme cette tourterelle d’un autre âge
Je virevolte doucement au loin, dehors
Je caresse la douceur de ce vent du nord

En remontant la pendule, à la bonne heure
J’ai perdu soudainement les clés du bonheur
Je surmonte le froid et l’amertume de l’hiver
Avec l’immense joie et la tristesse d’hier

J’ai perdu au jeu de la vie, au jeu de l’ennui
Le matin, je reprends confiance en la vie
Je laisse de nouveau réfléchir mon cœur
Celui qui m’a si souvent mis en erreur

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