Les insomnies
Les insomnies qui reviennent
Qui nous réveillent, qui retiennent
Notre sommeil, au far de la nuit
Je souffle des mots, mes derniers cris
Je caresse ce sentiment d’horreur
Sans jamais ressentir une petite peur
Je cajole cette belle île en mer
Endormi dans les creux de l’enfer
J’ai perdu soudainement ma tête
Dans ce sable et ses alouettes
Les anges sont partis dans la Seine
Dans le brouillard de ce matin blême
Je perd soudainement de ma superbe
Au coin de ce paradis, ce carré d’herbe
Adieu les aurevoirs, adieu les joies
Mon corps tremble, tout en émoi.