Le temps
Je cours, je cours après le temps
Celui qui passe maintenant si vite
Je tombe, je tombe dès à présent
Une colère intérieure m’habite
Je voudrais parfois recommencer
Et m’endormir dans l’asphalte
Je veux tellement vous câliner
Ne plus devenir un automate
Je gâche parfois ce bel avenir
Et fout souvent en l’air ma vie
Personne n’a de droits sur mes désirs
Sur ces destins que j’avais ravi
Je vous assassine d’un regard sombre
Quelquefois j’amuse et surprend
Je laisse mes fidèles dans l’ombre
Je rejoins ce paradis qui m’attend