Le néant

Le néant

J’ai ressenti le plus grand néant
J’ai caressé tes cheveux dans le vent
J’ai fait sonné toutes tes timbales
Je suis frappé d’indignité nationale

Je suis parti contempler tout ce sable
Pour vous offrir mes sourires affables
J’ai reçu mille étincelles de joies
Qui m’ont mis dans un certain émoi

Je n’ai aucune valeur, aucun chagrin
Je ne donne plus que trois fois rien
Je saisi cet inatteignable arc-en-ciel
Tes paroles sont toujours aussi belle

Ma vie, mon corps a explosé en plein vol
Les sauveteurs n’ont pu que déblayer le sol
Et recevoir leurs belles médailles d’honneur
De n’avoir pas péri avec moi, quel malheur !

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