Le manque
Des êtres qui souvent vous manque
Qui font des tours comme des saltimbanques
J’ai ris comme j’ai parfois pleuré
Du décès de certaines relation d’amitié
Mes yeux ont été brûlés à l’acide
Mes caresses n’ont plus été placides
Mes proses dissoutes par la chaux
Si bien que ma pensée dépasse mes mots
J’ai aveuglement aimé sans vouloir détruire
J’ai arraché tes envies, tes derniers désirs
Pour mon cœur déchiré par ton soudain départ
Nous nous sommes regardés d’un air hagard
Je me suis effondré comme un gibier abattu
En plein bois, par surprise, sans piège tendu
J’ai saigné en me laissant mourir peu à peu
En invoquant pour la dernière fois les dieux