Abus d’imbus
Accro, accro des réseaux
De ce besoin de beauté, de reflet
Accro, accro de toutes ces photos
Par lesquelles nous devons exister
Les images si belles qui se construisent
Sur l’amitié virtuelle et inexistante
Les ravages si vilain qui nous détruisent
Le mirage de cette vie si latente
Cette société du paraître qui nous consume
Ma voix qui me raisonne et me pardonne
De la tristesse et de l’amertume
L’église de la vie qui aujourd’hui m’a somme
Une étoile est passé au-dessus de moi
Effleurant ma quiétude dans la tempête
J’ai filé un vœux cher et tendre à la fois
Celui d’une horloge qui s’arrête.