Abris
L’abri,le toit, le gîte, le couvert
Je ne l’ai plus, je suis amer
Un triste personnage reculé
Sur cette terre d’arriérée
Je me sent pris au dépourvu
Quand mes rêves dirent salut
Et qu’ils s’entachent d’ennui
Moi, l’enfoiré de cette vie
Fort aimable soit le courage
Et l’envie d’avancer, la rage
Fort aimable soit l’amitié
Je meurt pieds et poings liés
Je suis aussi le maître du destin
Qui s’acharne, Mine de rien
Il n’y a dans la vie de désespoir
sans tenté un instant d’y croire
Il y a juste des chiens qui hurlant
au loup, ont fait de moi l’absent
Je suis votre crainte du jour
vous êtes à ma peur de toujours