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Epuisé

Epuisé

Épuisé, fatigué, contracté
Mon corps lâche et anémié
Souffre dans sa grasse chair
Je n’ai rien pour me plaire

Loisirs perdu, travail absolu
Je suis immensément perdu
L’océan est un boulevard
Que je croise de mon seul regard

L’hiver et le froid me gangrène
Bloque peu à peu tout mes gênes
Le soleil s’est tout les jours caché
Dans ce lointain champs de blé

L’amitié gravit ma montagne
Traverse les routes de champagnes
Perdure dans le temps belle fée
Je t’aime, pieds et poing lié.

Perdue de vue

Perdue de vue

Perdue de vue, éloigné par la vie
Je regrette l’absence de mon amie
Disparue, j’ai oublié ta douce voix
Tes paroles qui me mettent en émoi

Tes mots qui m’abreuvent et m’apaisent
Pour que jamais, je ne me taise
Ceux la, s’imprègnent dans mes tympans
Font frisonner mon âme de conquérant

Je suis troublé par cette affliction
Affecté par ton immense déception
Mon ire intérieur m’empêche de geindre
Je n’ai plus le droit de me plaindre

Je suis féru de toi, à chaque minute
Même les jours des grandes disputes
Je te demande amnistie de mes erreurs
Pour surfer à nouveau sur ton bonheur

Les folles amitiés

Les folles amitiés

 

L’amitié qui s’emballe, qui semble si folle
Chacun sa place, Chacun sa vie, Chacun son role
Celle des jours de joies, comme des jours de pluie
Qui tends la main, reçitant à voix haute des litanies

L’amitié, qui aime l’autre, sans jugement ni valeurs
Qui admet les petites fariboles, les grandes erreurs
Et vous épaule, vous guide dans ces boueux marécages
Vous écoute jusqu’à la fin de votre plus grand voyage

L’amitié qui sonne le glas des plus grandes discordes
Qui siffle, comme un pinson, la fin des plus grande hordes
De barbares envahissants le terrain de l’amour aveugle
Qui crient la haine de la vie et qui petit à petit, beugle

L’amitié, loin d’ici, qui nous fait planer d’incertitudes
Qui bouscule la médiocrité et nos mauvaises habitudes
Et joue sur notre solitude, nos plus grandes errances
La flamme s’est soudainement eteinte, irrevocable sentance

L’amitié du moment

L’amitié du moment

Je suis l’amitié du moment
Je caresse une vague de la vie
Les cheveux dans le vent
Je te regarde avec joie

Tu fais briller le soleil, au réveil
Et décroches les astres perchés
Ton étoile qui file m’émerveille
Je suis parfois amer et attristé

Tu es si loin et si proche à la fois
Moi, capitaine d’un bateau en dérive
Je n’avais aucun espoir sans toi
Étant à bout, dans un certain qui-vive

Il est des jours où l’orage gronde si fort
Qu’il fait trembler les carcasses désossées
Je suis l’une des leurs, quelle métaphore !
Tu me ressuscites d’une toute petite mort

315 réflexions

315 réflexions

Contexte : Lettre à ma meilleure amie que je connais depuis 315 jours à la date du 23/12/2013.

Trois cent quinze, le nombre de jours
Qui sépare notre rencontre, notre humour
Nos réflexions sur la vie, son évolution
Toi , animée , pleine de grandes passions

J’ai grandis quand tu m’ as violemment taclé
Pour me dire mes quatre et vrais vérités
Seul toi pouvais me faire comprendre la vie
Son sens, sa direction … et tu m’as souris

Je t’ai écouté d’un air entièrement béa
Et je crois toujours à nos brouhahas
Même si tu parle de t’éloigner par la suite
Sache que je saurais ne pas rester triste

J’irais jusqu’au bout de tout tes chemins
Je prendrais mon cœur et mes trains
Pour te voir, te comprendre, t’apprécier
Ce ne sont que simples mots d’amitiés

Les décéptions de l’amitié.

Les décéptions de l’amitié.

L’amitié est une histoire de grandes passions
Où les différences font parfois la raison
Le dialogue est le sommet de la sincérité
Et pourtant beaucoup ont souvent braient *

Souvent les relations sont abstraites
Et la présence n’est qu’aux jours de fêtes
Tandis que d’autres avouent leurs rancœurs
Et ne comte à bout de champs tout leurs malheurs

Un brin de nostalgie dans mes différentes palabres**
Parfois cela fini dans des gestes entièrement macabres
Et je regrette ceux-ci dans les cerveaux sans réflexions
Vous étiez ma destinée mais je n’écoute plus vos ovations

Quand l’amertume remplace le sourire, la joie, la vie
Quand l’inertie totale remplace l’envie d’aimer des amis
Quand des questions se posent sur le devoir de fidélité
Quand ceux concernés ne comprennent pas le sens du respect

*Du verbe braire.
** Palabres : Mots, phrases

La fusion

La fusion

L’amour porté par deux personnes
Sont autant de mots qu’ils fredonnent
A nous qui les avons portés dans leurs projets
Nous les suivront en entier

A toi papa, qui m’a conduit vers l’indépendance
à toi Corinne, à ton sourire et ton élégance
à votre vie amoureuse, vos envies, votre futur
Qui pourra être facile comme dur

Soyez assuré de ma reconnaissance
Qui me permette d’oublier l’indifférence
Et de comprendre le sens de la vie
Les jours ou je n’avais plus ris

À Corinne, à son dévouement aux autres
à mon père, loin d’être parfois un apôtre
Mais que j’aime depuis qu’il m’a créé
à vous deux, continuez de nous faire rigoler

Sentiments de la vie

Sentiments de la vie

Sentiments d’autrefois, sentiments de joie
Je suis de peu de foi, mais toujours là
Je suis l’ami qui rêve, et qui ne désespère
Absent parfois, mais toujours délétère

Mes mots ne sont que ma force et mon avenir
Je n’ai pas toujours su prendre les plaisirs
Et suis parfois triste, dans un monde fou
Qui me met parterre, parfois à genou

Doucement, je remonte cette pente si difficile
Aidé par l’amour, parfois l’amitié, si fragile
Pas toujours très facile, ni docile ni très tendre,
Je suis là a vos côtés, avec vous, pour apprendre

Je suis faible et vous me rendez pourtant si fort
Vous êtes mon hôte, et moi votre invité, j’adore
De cette union il y aura peut être génération
Nul ne peut nous sous estimer, faites votre ovation

Applaudissez à notre regard si étincelant
Soyez présent quand nous serons brillant
Et absent quand vous aurez conjuré notre sort
Mais surtout, faites de nous de beau trésor

Nous ne sommes pas timides, encore moins acide
Nous sommes ouverts au monde, jamais placide
A l’abri de vos méchanceté, nous vous aimons
Il n’est jamais très bon de tourner en rond

La vie a été faite ainsi, et nous sommes deux
Serons nous trois, quatre ou plus, je le veux
Nous ne savons jamais de quoi la vie sera faite
Mais nous irons encore créer ces jours de fête.

Une litanie

Une litanie

Poésie : une litanie

La vie, une longue tirade et litanie
Faire de moi une personne que je ne suis
Un vrai conte de fée qui ne s’achève jamais
Je suis un sinistre être agréablement imparfait

M’étant dévoué à corps et à cris
Croyant que mes mots étaient un délit
Me donnant en spectacle par joie et amour
En restant suspendu à ton retour

Je suis libéré d’un sentiment prisonnier
Celui de la haine de tout les jours, du rejet
Le respect, la passion, l’envie l’ont remplacé
J’espère que je pourrais sur tes désirs ramper

Des jours, des semaines, trois mois, une année
Ont défilés et se sont en ma présence écoulé
Je me maintiens hors de l’eau
Avant que je ne coule mon dernier radeau

Je vais bientôt abattre les dernières cartouches
Et pouvoir poser mes baisers sur ta bouche
Et rien ne m’empêchera de t’aimer encore
De rechercher encore en toi un trésor

Crève

Crève

Crève et tait-toi
Crève et soit le roi
Crève et aboie
Crève il n’y a de loi

Et tous les jours l’on meurt
Sans la population, sans rancœur
Me voilà plein de douleur
Me voilà plein de douceur

Un petit sourire, parfois un petit mot
Et tout sort du quotidien, du lot
J’en suis complètement sot
Il n’est jamais trop tôt

Rangez votre fierté, votre orgueil
Je vous ai maintenant à l’œil
Ne faites pas devant moi semblant
Donnez un peu de votre argent

Accointances nouvelle

Accointances nouvelle

Amitié, Amour, de beaux gages
Et vous n’êtes plus très sage
Vous ne faites votre âge
Et vous tournez une page

En moi tulipes vous ouvrez!
Et vous roses vous aurez!
Et je vous offrirais des hortensias
Et aucun réséda

Semblerait-je recevoir des sentiments?
Semblerait-je avoir de l’accointance?
Mon coeur m’indique l’ignorance
Mon corps tremble dans vos rangs

Seul vous pouvez m’éblouir
Seul vous pouvez me faire rire
Croire en la bonne étoile
Celle qui n’a jamais mis de voile

Tout les jours j’ai votre fraîcheur
Cela m’évite quelques malheurs
M’apporte quelques bonheurs
Et m’en voila rieur

Abandonné

Abandonné

Abandon, le mot du desespoir
Quand il n’y a plus d’espoir
Je n’ai plus qu’a dire aurevoir
Et qu’a m’asseoir

Il devient difficile de rester stoique
En essayant de n’être sadique
Amour, amitié, quels sont ces mots?
Tout cela est tellement sot

Je ne vit plus, je ne souris plus
A force de jouer, j’ai perdu
L’amitié n’est ni loterie ni hasard
Cela me rend hagard

En ces beaux jours d’été
Je me sent relégué
Remis à mon triste sort
Celui qui à tord

Nuit

Nuit

Il était une nuit où tout était clair
Un jour où tout était sombre
des jours de l’indécence
Moi qui te tends ma main

toi qui n’as pas su la prendre
Mais qui peut encore apprendre
Dans le coeur et dans l’esprit
Que tes pleurs ne sont pas la vie

Et tout ce ciel noir étoilé
S’envole dans l’au-delà
S’amuse moins ici que là-bas
Toi, ma petite rosée

Par dessus la raison
Je ne puis cesser d’aimer
Mon doux chagrin, ma saison
je suis brisé

Long amour

Long amour

Long amour de la Californie à la silicon valley
tu éblouis mon été
Ta pétale de rose s’ouvre à chaque instant
Et notre tournesol pousse lentement

Plus de cinq cent jours d’espoir
De feu vif  impossible à éteindre
De flammes embrasées, d’amour noir
et pourtant, séparés, nous ne cessons de geindre

Ombre

Ombre

Ombre de la lumière , oh toi qui assombrit mes jours
Et parfois alors que la gaieté est en moi,
Tu fais en sorte de ne pas me rasséréner, être en bois
De marbre, tu restes impassible et insensible à la douleur que je subis

Et pourtant , habituellement, tu dénonces la misère
Celle qui provient de cette haute atmosphère
Et moi à corps et à cris, je hurle ma douleur
Celle qui à tous mes confidents fait peur

Mais il reste, dans les ténèbres de la dignité
Quelques personnes bienveillante à mon égard
Qui, se reconnaissent, dans la plus grande intimité
Ai-je l’air d’un faiblard?

Cela dépend répondrais les moineau
Oui répondrais les corbeaux
Non crieraient les couleuvre
Celles qui en cas de besoin, se mettent à l’œuvre

Fleur d’esperance

Fleur d’esperance

A celle que j’aime

Fleur d’espérance, rose de bienveillance,
Tu m’as ouvert tes pétales
tu m’as pris dans tes bras
Tu m’as ouvert ton cœur

Et je crois avoir compris ton angoisse
Toi qui, au départ était simplement une graine
Tu es devenue l’espoir de mes jours heureux
Et nos deux jonquilles partagent les mêmes joies et peines

Tu sais courir sur les remparts de la dignité
Tu sais te stopper sur le mur de la sincérité
Et revenir au château de la prospérité
Tu es simplement toi

Je pense a toi bien souvent
Tu as le charme d’une enfant
Qu’on ne peut remplacer
Qu’on aurait envie d’aimer

Tu es mon plus beau souvenir
Celui dont on a pas envie de se séparer
Qu’on veut prendre en photo
Pour se souvenir de ce bonheur

oh , toi mon plus beau chant
Mes plus belles louanges
Ne refermes pas ta pétale aussi vite, ange
Le soleil domine mais pas le vent.

Bonne vacances et surtout bonne fêtes!

Bonne vacances et surtout bonne fêtes!

Bonsoir à tous,
Merci pour vos nombreux commentaires, emails, courriers. J’en suis submergé. Tellement, que quelques uns s’inquiètent.
Je suis un peu absent en ce moment. Et pour cause, les autres projets ainsi que mes dernières choses à faire m’ont quelques pris du temps personnel.
Cependant, je lis bien vos commentaires, et les valide, tant bien que mal, pendant mes temps disponible, c’est à dire 30 minute/jours, et encore, je n’ai pas le temps de tout faire.
Que certain(e)s lecteur(rice)s se rassurent, je ne fais la tête à personne, et je n’ai aucune raison de le faire , je pense en particulier à quelqu’un, dont je ne citerais expressément pas le prénom, pour respecter sa confidentialité.
Donc, de ce fait, et par mesure pour ma santé, je m’auto-ordonne (sans rire!hein!) de :
– Me reposer, sans activité supplémentaire en coupant internet du 21 au 24 décembre
– Vous souhaiter de bonnes vacances pour les lycéens, profs, et autres personnes qui ont le droit à leurs congés payés ainsi que  bonnes fêtes de fin d’année à tout le monde.

Je reviens très très vite, avec quelques changements en profondeur, d’ici le début de l’année.
J’oubliais, avant de vous quitter que :
– Vous pouvez laissez des commentaires, car de temps en temps éventuellement, je dit bien eventuellement, si j’ai envie j’irais faire un tour
– Que mon livre est toujours en cours, mais suite à quelques ennuis de santé, je ne peux pas pour le moment vous communiquer officiellement de date concernant sa sortie.

Joyeuse fêtes à tous!

Fabien Sorez