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Tag: absence

Le chemin

Le chemin

Un chemin, sous cet épais brouillard
Un matin, dans la lumière, dans le noir
L’espoir qui m’anime à chaque moment 
Qui me fait perdre mes derniers instants

Les lueurs des belvédères me reflètent
La tempête fait tourner ma girouette
Sous les cumulus, le soleil apparaît
Celui qui ouvre les portes de la liberté

Mon corps lâche et perfide m’abandonne
L’absence de force que j’affectionne
Je suis perdu dans la brume obscure,
Dans les nuages filant à fière allure

Broyant le vide, mon seul espoir
Planté , au carrefour de la vie, le soir
A l’intersection de nouveaux choix
Sans direction, je clignote tout droit

Perdue de vue

Perdue de vue

Perdue de vue, éloigné par la vie
Je regrette l’absence de mon amie
Disparue, j’ai oublié ta douce voix
Tes paroles qui me mettent en émoi

Tes mots qui m’abreuvent et m’apaisent
Pour que jamais, je ne me taise
Ceux la, s’imprègnent dans mes tympans
Font frisonner mon âme de conquérant

Je suis troublé par cette affliction
Affecté par ton immense déception
Mon ire intérieur m’empêche de geindre
Je n’ai plus le droit de me plaindre

Je suis féru de toi, à chaque minute
Même les jours des grandes disputes
Je te demande amnistie de mes erreurs
Pour surfer à nouveau sur ton bonheur

L’absence

L’absence

L’absence qui me fait parfois peur
Je continue d’être dans son cœur
J’ai parfois pris quelques libertés
Mais je n’oublie jamais les amitiés

Vers d’autres cieux je me suis envolé
Pour ne jamais me sentir prisonnier
J’ai pris le chemin de la sobriété
Pour ne plus jamais faire d’excentricités

Mes fondamentaux sont vraiment acquis
Pourtant je ressent la sensation d’oubli
Sans le comprendre, ni même le vouloir
Ce qui ne m’empêche pas de le voir

Mon esprit est resté clairvoyant
Malgré les blessures saillantes
J’ai besoin de poser mes valises
Mes peines, mes joies, sur cette banquise

Récit fusionnel

Récit fusionnel

La fusion née de nos connivences
Manquent en ta totale absence
J’ai besoin de te voir, de t’écrire
Et dans tes yeux ouverts , te lire

Je suis triste être moins présent
Au point qu’amertume je ressent
Et c’est mon âme ensanglantée
Qui se trouve maintenant abîmée.

Je n’ai que des mots si facile
Pour te décrire les gravats de l’île
Sur laquelle je me suis enfouis
Pour ne plus comprendre ma vie

Mon esprit t’aime avec certitude
Quelque soit la grande altitude
Que je gravis par petits échelons
Pour tatouer à jamais ton nom

Amour enchevêtrée

Amour enchevêtrée

A la demande de Pauline M

Notre amour quotidien enchevêtrée
Nos silences drôles et parfois animées
Nos absences si lointaines toutefois
Jette présentement un grand froid

Moi, débordante d’énergie positive
Toi, qui me fait tourner la tête , m’enivre
Nous sommes un tout, mais je ne suis rien
Je regarde les étoiles qui sont au loin

Et j’aime l’odeur de ta tendre chaire
Quand je voit une étincelle en l’air
Qui éclate pendant un certain temps
Telle une grande bohème d’antan

Formant une galaxie légèrement étoilée
Que nous attrapons au vol , sans rivalités
Notre amour depuis maintenant cinq univers
Où tout nos moments sont gravés dans la terre

Solitude

Solitude

 

A mes amis et connaissances actuelles
A qui je suis toujours aussi fidèle
A qui je ne donne pas assez de présence
A qui j’ai parfois déclaré mon absence

 

J’entends les complaintes de votre solitude
De ceux qui aiment par grandes habitudes
Et qui, aussi, voudraient être parfois câlinés
Mais se contentent seulement de rêvasser

 

Je donne mon attention et ma sollicitude
A quiconque ayant bienveillante attitude
Le désespoir ne doit jamais vous hanter
Ni occulter vos désirs et envahir vos pensées

 

Mon cœur ne vous a jamais réellement délaissé
Votre esprit en moi que vous avez crus asphyxié
Parfois par d’autres occupation et personnes
N’est que calomnie même si cela parfois étonne

 

Je ne suis pas inquiet quant à votre véritable avenir
Je sais à quel point parfois je peux vous voir souffrir
Bien que je veuille consoler par amitié tout un chacun
Je n’arrive parfois pas à combler vos petits chagrins

 

DES HAUTS, DES BAS

DES HAUTS, DES BAS

Des hauts, des bas, la vie , par ci, par la
Je prend peur en ton absence, ne t’en va pas
je suis l’égoïste abusé de ta chaleur égarée
Je ne pourrait même pas te faire mon cinéma

Le scénario de notre vie et de la tendresse
Ne font de nous des bourreaux avec une laisse
Je me sent si triste quand tu agit en catimini
J’essaye pourtant de ne t’attrister avant la nuit

J’ai encore rêvé de toi sous ce soleil brûlant
D’effort et d’impatience d’aller de l’avant
Si je savais ou trouver toute l’énergie
Nécessaire pour que je n’ai plus d’insomnie

Je veux m’endormir paisiblement autour de toi
Et peut être un jour ne plus me réveiller, j’aboie
Je crie, je hurle, je vocifère, je t’aime encore!
Donne moi ta main, ton cœur, ton corps, mon trésor.

Les étincelles

Les étincelles

Les étincelles qui scintillent
Qui brûlent et qui pétillent
Je geind* parfois en tes bras
De ton absence, ici et là bas

La mélancolie me traverse doucement
Et atteint mes pensées lentement
Mais mon amour pour toi grandit
Tu donne un sens à ma vie

Partager à deux ce bonheur aujourd’hui
Et nos malheurs demain, je n’ai ri
Je suis émoustillé de t’avoir trouvé
Pour ne plus jamais te quitter

Tu a compris ma détresse, mon alarme
Tout ce raffut, mon incroyable vacarme
Je boit ton bonheur et ton espoir
Dans l’espérance de toujours t’avoir

*geindre : pleurer en ancien français

Silence, on tourne!

Silence, on tourne!

Silence, on tourne et retourne encore
Silence, je cherche toujours de l’or
Silence, je pleure en votre absence
Silence, j’aime votre persévérance
Vous êtes mes jambes, je suis vos mains
Je n’oublie votre chagrin, chaque matin
L’étoile qui surgit de votre grande bonté
M’a permis de vous adorer, vous aimer

Je me suis senti si seul sans vos doux mots
Pour partir il est vraiment trop tôt
Muni de votre présence fondamentale
Vous êtes comme une carte, vitale!

Je hais quand vous ne pensez pas à moi
Quand vos mots durs dicte votre loi
Mais vous aimer c’est entendre vos cris
D’alerte et de ne rester sans avoir réagit

 

 

L’union

L’union

Toi l’oiseau perché qui vole si bas
Ton absence, ton éloignement m’abat
J’ai transporté nos désirs sur une galaxie
Si lointaine mais finalement à l’abri

Tu est le pinson qui siffle la colline
Tu pourrais danser l’arlequine
Tes yeux nourris d’amour et d’espoir
M’ont montré à quel point tu es mon loir

Le paysage que tu offre à mes yeux
N’est fait que pour être regardé à deux
La plage  nous appartient désormais
Plus jamais nos corps seront séparés

La vie n’est qu’une petite marionnette
A l’intérieur de ces petites maisonnettes
Maintenant faisons l’union des mots
Vous m’avez soudainement rendu beau

 

 

 

Tendre enfance

Tendre enfance

Tendre enfance, tendre adolescence, difficile survie
Je t’ai aimé, traversé des difficultés, tu m’a surpris
Tu m’a maudit, m’a honnis, m’a totalement détesté et ignoré
Je t’ai écouté comme un fils aimant, mais tu a violé ma pensée

Cela m’a mis dans une totale alarme, moi qui croyait mentir
Ayant vécu dans l’ignorance avec toi qui si facilement te tire
J’ai osé une certaine insolence mais à mes attentes tu fut sourde
J’ai redoublé de vigilance, tu n’a rien entendu et fait une bourde

J’ai cru que ton absence était légitime et que tu avais de l’amour
Mais vingt-quatre années m’ont permis de voir ce non-retour
Mon tracas maximum fut atteint et tu n’en eu aucunement conscience
Je suis et reste blessé par une attitude délétère auquel tu ne pense

J’ai décidé de prendre en toute quiétude ma vie et mon destin
Et me suis promis de ne jamais prendre un tel et étroit chemin
Ton esprit est si étroit que tu ne peut plus rien faire à présent
Je suis resté ouvert au dialogue , tu m’as bluffé trop longtemps.

Ton absence

Ton absence

Ton absence me porte un grand préjudice
Et je suis prié de ne pas me faire justice
Et ta disparition m’émois petit à petit
Dans ton livre ouvert je ne lit

Tu est aujourd’hui un petit cœur
Qui me rend une très grande chaleur
Qui fait de moi un homme sobre et heureux
A l’égard de ton âme je ne suis peureux

La seul différence d’un véritable amour
C’est la lumière physique de ton jour
Ce n’est que le toucher de ton visage
Qui parfois beaucoup plus sage

Je touche ton coeur et tu pâlit
Et j’ose te dire le manque ressenti
Quand je suis sans ton écrit, ta lecture
Pitié, revient, j’ai besoin de ton air pure.

Les lilas

Les lilas

Poésie expérimentale

Lilas fleurissent
Lilas vieillissent
Lilas trahissent
Lilas lisses

Rose ils trépignent
Rose le signe
Rose formidable
Rose affable

Courtoisie de justesse
Courtoisie de vieillesse
Courtoisie affligé
Courtoisie à mes pieds

Meurtris de votre violence
Meurtris de votre absence
Meurtris de l’insolence
Meurtris de votre errance

Attachement

Attachement

@ Nathalie que je n’oublierais jamais

Attachement le mot du temps et de la vie
Affection, gout de l’amitié, passion.
A ton égard je me sent débridé, hagard
Bonheur, amour et gentillesse en sont les faits

Toi qui n’aime pas l’austérité
Et encore moins la vanité
Tu m’accueille avec spontaneité
Et je t’accepte, aussi, comme tu est

Des milliers d’étoiles scintillent en ta présence
Tu est la lumière de l’ignorance
Et chaque pensée est pour toi en ton absence
Toi qui m’offre chaque jour ta bienveillance

Le prix de l’amour des gens vaut de l’or
Et aujourd’hui l’or est rare
Alors toi, pierre précieuse, reste à mes abords
Car tout cela pourrait finir, tôt ou tard.

Regret

Regret

A  Julie.

Regret , regret que tu nous aies si vite quitté
Regret pour quelqu’un de si tendre
Maintenant ton absence n’est qu’à constater
Mais tu as su te faire entendre

Et c’est sur ses mots que les larmes coulent
Avec le temps on s’attache
Et maintenant il faut que je m’y fasse
En moi tristesse vient. Allez vas y! Roules

Et dire que tout le monde avait accepté ta venue
Car tu es d’une grande rigueur
Avec de la joie, de l’humeur , de la tenue
Mais je vais de cette histoire, faire toute vigueur

C’est trop tard. Rien n’a pu te retenir
Même moi je ne l’ai pas vu venir
C’est drôle l’effet que celà fait
Restes là petite fée;

Rappelles-moi, esprit lointain

Rappelles-moi, esprit lointain

Rappelles-moi qu’un jour, je suis allé dans tes bras.
Rappelles-moi, oh toi mon amour bien aimé
Rappelles-toi ces moments de rire et d’amitié
Moi je m’en souviens, c’était gravé dans le sable, en bas

Et je me souviens que nous prenions nos respectives mains
Et que nous les mettions bout à bout
Afin de jouer à cache-cache, avec le loup
Ce temps n’est pas révolu, il continue, c’est notre destin

Fais en sorte que continue ta vie, ton chemin
Mais je sais que ces mots ne pèsent pas grands
Face à la souffrance de ce monde, oh, chagrin!
Restes, restes là! Ne quitte pas cette vie lente.

Et pleine d’amour, d’amertume, d’angoisse, de tristesse
Pourvu qu’un jour ces mots riment avec vieillesse
Pendant que nous dormirons paisiblement
D’autre s’en iront et naîtrons dans un autre temps

Même si au fond je regretterais ton absence
Je sais parfaitement que tu ne seras pas dans l’ignorance
Et que tu feras tout ce que pourra pour que je ne sois rance
Car tout le monde sait très bien que je déteste le mot vengeance.

Oh toi clair de lune, reste parmi les notres
Et tu apprendra tant de moi, qui suis ton autre
Ton autre toi-même qui te harcèle
Viens dans mes bras , tu gèles  !

Amour silencieux

Amour silencieux

Amour silencieux sur ce nouveau né
Elle le regarde avec passion
Ce petit nourrisson, et ils s’en vont
Dans les étoiles, planer

Sur cette terre qui lui est destinée
Elle le cajole, le console
Chaque seconde elle l’aime
Et lui la rassérène.

Et de tout son coeur elle le protège
tandis qu’il pleure en son absence
Parce qu’il l’aime dans l’ignorance
Et que ses yeux bleus scintillent d’espoir

Jamais il ne la voit d’un regard noir
Mais plutôt avec doux visage
C’est l’image de cet enfant sage
Que tu as fait éclore, mon beau printemps

Parole d’un ange

Parole d’un ange

Un jour, la parole d’un ange se libéra
Elle me prit, sans redevance, dans ses bras
Et d’une tendresse immense, elle se jeta
Dans mes yeux que voilà

Et elle n’a aucune opprobre de le faire
Tandis que d’autres préféreraient se taire
Toi qui n’a aucune opulence
Mais qui se montre heureuse, sans absence

Et je distingue cette douce figure
Qui m’aime , et qui me rend l’air pur
Et il n’y aucune honte à ton impotence
Cela n’a absolument aucune importance

A mes yeux, à mon âme, à mon corps
Ce n’est que par la volonté que l’on s’aime
Pendant que les autres pensent des choses obscènes
Je n’ai pas peur d’aborder ensemble la mort

C’est la continuité de la vie
Celle qui m’a dit, mon ami :  » Souries »
Et je t’ai parcouru mon trésor
Pour extraire la vie, hors bord

Je ne mire sur personne
D’autre que toi, source de chaleur
Et parfois je me blottis quand j’ai peur
Que tu ne me revois, moi, ton homme

Et même si l’existence est ardue
Je t’assure de toute ma conscience
Que tu ne seras pas perdu
Ni trainé dans l’ignorance

Amour dévolu

Amour dévolu

Amour dévolu
Amour absolu
Amour qui évolue
Amour qui l’eût cru

Je t’ai trouvé
Je t’ai rencontré
Nous nous sommes initiés
Et nous avons disposé

Disposé de cette flamme commune
Notre dessein est maintenant tracé
Nos idées sont à présent à la une
A la une de nos cœurs rassemblés

Je pense enfin trouver la beauté
Qui est en moi, qui est en toi,
C’est notre choix
Mais il n’est pas respecté

Je m’éreinterai pour toi
Je transpercerai le monde
Tu est mon cerveau, ma voix
Non! Je n’ai pas d’idées vagabondes

Tolérance, ignorance, absence, croyance
Sont les mots de ma réflexion
Sont les gravats de ma différence
Sont les termes de ma finale ovation