Le temps des fleurs

Le temps des fleurs

Toi petite fleur de mon dernier espoir
Brûlante sous ce soleil indien du soir
Fanée à chaque début de la nuit
A la rosée du matin tu m’éblouis

Caressant tes si douces pétales
Joyeuses, aimantes qui détalent
Arrosant doucement ma belle pétunia
Qui effleure mon âme ici ou là-bas

Le jardin secret est maintenant à l’abri
J’ai garnis trois fleurs, ce sont les amies
De toute ma vie, ma plus belle espérance
Mes plus beaux souvenirs, mes expériences

Entretenir ma serre si belle et régulière
Aimer vos mots et paroles si singulières
Cultiver vos si long silences qui m’oppresse
Prendre note , écrire des mots en détresse

La douleur

La douleur

Si fragile, brève et succincte, ma peine
Elle traverse mon âme, me met en haleine
Mes douleurs s’illuminent de toutes parts
Les couleurs transformées en noir barbare

Ce nerf opprimé enflamme mon malheur
J’agonise en conduisant ce petit tracteur
Celui qui, lentement, achemine mon corps
Et enterre à petit feu mes grands trésors

Je rêve d’être ce lion rugissant dans la nuit
D’être ce coursier inerte , retrouvé sans vie
Je me réveille enfin de ce joli cauchemar
Actif, agacé par tout ce tintamarre

Mes maux sont la souffrance du quotidien
De millions d’êtres au chagrin du matin
Au loin ,la fine lumière du phare d’Oleron
Éclaire notre existence périlleuse sur le pont

La déroute

La déroute

Surmonter dix huit ans, oublier ton errance
Ne plus comprendre, souffrir de tes mots
Attendre le jour ton ombre, la nuit un sursaut
Le passé dans le miroir, le futur qui avance

Ton bonjour matinal était une joie d’antan
Un symptôme du passé joyeux que tu fusille
La déroute d’une belle amitié qui vacille
L’espoir non avenue d’être un confident

Le verre s’est brisé en mille morceau d’étoile
Ne comprenant plus ce lien qui nous unit
Au bord du précipice rien ne m’émeut je fuis
J’ai repêché l’amitié dans ce profond canal

Apprendre à aimer nos si grandes différence
Qui semblent nous échapper peu à peu
Et font mourir notre relation à petit feu
Perdant à tout jamais cette unique présence

Mille sentiers

Mille sentiers

Ce parcours, ce chemin si ardu
Essoufflé, gravissant cette raide pente
Comme un écureuil libre et perdu
Fixant un cap, une nouvelle attente

Empruntant ces mille sentiers arides
Enfonçant ma voute sur ces cailloux
Je me jette, je me lance dans le vide
Pour attraper ce bonheur sous écrou

Cette immense passion brille à nouveau
J’abroge toutes les lois de ma souffrance
J’appuie sur le bouton qui efface les défauts
La chaleur de la fête annule ma défiance

Explore la vie et trompe maintenant l’ennui
Pour remplir ton âme de ce soleil brulant
Penses à ces heures, où tout est un défi
Oublie ton si mauvais passé, maintenant

L’amitié retrouvée

L’amitié retrouvée

Dix ans de tumultes à vivre dans l’ignorance
À regretter le passé et toute ton absence
L’attente de cette nuit, cette heure, ce jour
Où tu ferais ton apparition ton grand retour.

Le temps qui court dans ce wagon qui s’égare
J’ai vu ce si long message, d’un air hagard
Mon coeur a tant crié ce jour la que je l’aime
Tu est revenue dans ce fleuve commun ma sirène

J’ai tant pleuré les jours où tu es partie, ma belle
Ce moment du délit, ce poignard de criminelle
Qui a piétiné le restant de notre si belle amitié
J’étais seul, perdu, dans ce silence non préparé

Tes monosyllabes avaient disparues sous la mer
Il ne restait que ces jolis souvenirs d’avant hier
Ceux qui ont traversés mon désert de solitude
Durant cette éclipse de dix ans, quelle inquiétude !

La houle

La houle

Ce jour où tout est si pénible et dramatique
Où tout te semble un baroud d’honneur à la vie
Souviens toi que toutes nos amitiés n’abdiquent
Tu n’est point orpheline face aux insidieuses maladies

Tu es la passagère de ce bateau sans capitaine
A bord, tes matelots réforment ton embarcation
Pour conjurer à chaque moment toutes tes peines
Vaillants, ils poursuivent leurs intenses missions

Perdue, au loin, inquiète, observant la fureur de la houle
Tu t’accroches, manquant de trébucher par dessus bord
Te repêchant juste à temps avant que tu ne t’écroules
Le calme revient, nous t’accompagnons jusqu’à bâbord

L’assistance est maintenant requise, les secours arrivent
Afin de nous ramener, de pied ferme, sur cette belle terre
Qui nous remplis de bonheur, mon amie, mon émotive
La chaleur de nos âmes est toujours un si grand mystère

La traversée du desert

La traversée du desert

Dans cette traversée du désert
Il existe cette vie si solaire
Ce petit parfum de primevère
Qui adoucis mon pyjama d’hiver

Je suis en haut de la passerelle
Mon cerveau est de couleur gris ciel
Des gouttes d’acide ruissellent
Dans ce fleuve tranquille et naturel

Ces yeux bleus qui plongent dans l’abîme
Écorchent le reste de la cime
Je m’éclipse à présent, plus un signe
Je m’enfuis aux travers des vignes.

Ce brouillard m’aveugle précocement
Je trace ce nouveau chemin précisément
Sortant sur la route, fuguant du rang
Ne rien espérer, observer si longtemps

Dix ans

Dix ans

Dix ans de tumultes à vivre dans l’ignorance
À regretter le passé et toute ton absence
L’attente de cette nuit, cette heure, ce jour
Où tu ferais ton apparition ton grand retour.

Le temps qui court dans ce wagon qui s’égare
J’ai vu ce si long message, d’un air hagard
Mon coeur a tant crié ce jour la que je t’aime
Tu est revenue dans ce fleuve commun ma sirène

J’ai tant pleuré les jours où tu es partie, ma belle
Ce moment du délit, ce poignard de criminelle
Qui a piétiné le restant de notre si belle amitié
J’étais seul, perdu, dans ce silence non préparé

Tes monosyllabes avaient disparues sous la mer
Il ne restait que ces jolis souvenirs d’avant hier
Ceux qui ont traversés mon désert de solitude
Durant cette éclipse de dix ans, quelle inquiétude !

Les démons du passé

Les démons du passé

Ces démons présents au premier souffle du matin
M’apporte souvent un lot d’amertume et de chagrin
Je nage dans ces eaux si froides près de la banquise
Noyant toutes mes douleurs, sous cette si belle bise

Des kilomètres séparent notre montagne commune
Je suis ce skieur dont le journal se fait la une
Prêt à combattre afin d’effacer ce passé de défaite
Afin que chaque jour soit celui d’une grande fête

Le boxeur est dans l’arène, prêt à prendre les coups
A esquiver à droite, à gauche, à tendre la joue
Donnant le spectacle d’une vaine hoplomachie
Où aucun gagnant n’existe, quelle tristesse, quel ennui

Le juge et l’arbitre sont devenus de véritable amis
S’aimant sans relâche, unis, maintenant par l’esprit
Attentifs aux désirs si singulier de son prochain
Afin d’unir toutes nos adorables fantaisies de demain

Équilibre Précaire

Équilibre Précaire

L’amitié, cet amour de justice, si précaire
Les gouttes d’eau qui ruissellent, quel mystère
Nos mains ouvertes, tremblantes et tendues
Joignent nos coeurs si faibles ma petite ingénue

L’innocence de notre passé s’est peu à peu éteint
Je me suis levé ce matin, pétris d’un certain chagrin
J’ai déversé mes si belles larmes dans ton océan
Tu as reçue une ondée de tristesse en m’écoutant

Semant nos embuches dans ces routes sinueuses
Mon coeur a fléchi sous cette terre visqueuse
Ma raison, mon esprit, ignorait cette lourde vérité
Sacrifiant mon idéal, la réalité de notre tendre amitié

Ce corps-à-corps était si physiquement présent
Que je rêvais de cet idéal du passé, maintenant
J’ai trébuché dans ce grand escalier de l’enfer
Je suis revenu aux démons qui m’habille cet hiver

La vague bleu

La vague bleu

Les vagues bleues traversent mon océan
Tout les jours, je t’aime, comme avant
Je suis là dans ta vie, tes peines, tes joies
Tes mots, tes mains, me mettent en émoi

Ma renaissance, l’espoir de ce si bel avenir
Tes paupières s’illuminent comme ton sourire
Je te retrouve ma fée, durant cette lueur d’été
Le soir venu, je présente mon soleil à ton couché

Cet amour apaise mes si belles et uniques craintes
De cette peur de te perdre maintenant, qui m’éreinte
Ce frisson unique de toutes ces premières fois
Cet orage d’amour qui éclate dans nos bras

J’arrache les bleuets perchées dans la montagne
J’effleure sa peau, son corps qui m’accompagne
Je plante cet hibiscus pour le prochain printemps
Attendant son apparition soudaine, dans le vent
Colère

Colère

La colère, toujours passagère, mauvaise conseillère
Celle qui amène la démesure, l’amertume, la misère
Qui t’attrape, exhume tes peurs, suspend tes sanglots
Échoue dans ton coeur et agresse à présent ta peau

Elle me guette à toute heure, à tous les instants
Je conserve mes mots, mon revolver à présent
Chargé, munis de quelques balles à blanc
Prêt à tirer en l’air, pour disperser les outrageants

Les mots sont courts, la sincérité est amère,
Face à toutes les tractations, les trahisons d’hier
Ces gestes, qui, parfois vous poignarde à nouveau l’âme
Agrémentés de paroles qui blessent et vous diffament.

Condamnant les plus grand excès, les félonies du jour
J’abats mes dernières cartes, celle de la vie, de l’amour
Attrapant le rare oxygène restant du septième ciel
Je suffoque, mes cris explosent maintenant au pluriel

Évanouis

Évanouis

Évanouis, dans mes pensées, tout l’été
Je suis cet homme au regard perdu
Dans ces chemins, ce sentier battu
J’ai cherché la sortie, je me suis égaré

J’ai pris une boussole, direction nord
Je me suis retrouvé, sidéré, à l’ouest
Sur ce chemin de ronce, sans ma veste
Blessé, je suis resté hagard, dehors

Pétris d’angoisse, attendant mon sauveur
Si faible physiquement, le moral en berne
Les yeux ouverts, épuisés, plein de cernes
J’ai pleuré, souvent, pendant des heures

L’intensité de ce vide qui s’empare de moi
Remplissant l’esprit de farfelues questions
Dans ce cerveau si absent, si brouillon
Qui appelle à l’aide, il me semble, je crois

Ma bulle

Ma bulle

J’eclate ces mille et une bulles
Dans lesquelles je suis enfermé
Du réveil matinal au tardif couché
Tout explose dans mon esprit ridicule

Je tremble comme une feuille morte
Il n’y a rien derrière mes envies si forte
Ma colère est durable, je suis à bout
J’ai perdu ma douceur, mon marabout

Mon esprit est ailleurs, cotonneux
Je suis sur le nuage du désespoir
Qui s’échappe le soir, chaque fois si tard
Je ne suis ni heureux ni malheureux.

Je m’echarpe avec mes vieux démons
Je suis pétrifié par l’avenir sans raison
J’ai peur, tout va si vite, à présent
Je suis mort, si loin maintenant

La bascule

La bascule

Mes souvenirs, mon histoire, mes folies
L’horloge avance, sans faillir, sans compter
Je brûle, comme une bougie, sans me consumer
J’atteins la dernière marche de ma vie

Au sommet de la gloire, soudain, je bascule
Ce présent, absent, sans espace, sans virgule
Où plus rien ne fait jouir le moindre sens
Où je perds tout, ma passion, mon essence

En escaladant les échelons de ma réussite
J’ai discerné la peur, l’hypocrisie, mon ennui
Je dégringole et me retourne si fort, si vite
Je poursuis cette ombre de la nuit.

Je me retourne, fuyant maintenant le passé
Courant vers un avenir peu clair et incertain
Qui change, chaque jour, à chaque rosée du matin
Animant mon espoir, mes lueurs de l’été

Rêveries

Rêveries

J’escalade chaque seconde la tour de Pise
Je me suis enfui sur ce bateau de Venise
Naviguant jusqu’aux confins de la Seine
Je prends le temps, je conjure mes peines

J’absous maintenant tous nos péchés
Je réagis aux passions du passé
La lumière aux mille couleurs apparait
Le volcan Colorado s’est déchainé

J’aborde ce sentier si périlleux
Trébuchant sur cet arbre mystérieux
Mes palabres deviennent sibyllines
Mes maux cachés dans la bruine

Cette nostalgie, le fruit de ma rêverie
Me dévore, chaque seconde, la vie
Assiège mes pensées du moment
En plein sentiment d’égarement

Petite fée

Petite fée

Petite main petite fée
Celle de ma lueur d’été
Tu arroses notre jardin secret
Celle de notre belle amitié

Ce fut un beau jour de printemps
D’une année où s’échappe le temps
Où tout à démarré par l’élégance
De quelques mots, une simple urgence

La bienveillance dès le premier jour
Où l’insolence de ton verbe, ton humour
Nous a rendu si soudainement le rire
Le plaisir d’aimer, celui de vieillir

Si pétillante, sur cette île au trésor
Où ton cœur nous accompagne dehors
Tu as ma vie, une étincelle, une merveille
Chaque jour à tes côtés, à ton réveil

L’oiseau de la liberté

L’oiseau de la liberté

Tu es partie si loin, si longtemps
Emmené par la tempête, le vent
Sans crier gare, tu m’a laissé
Les années se sont écoulées

L’hirondelle d’été est revenue
Comme au jour ou tu as disparu
Le même rire qui anime le matin
Les memes mots, les mêmes chagrins

Tu es l’oiseau de ma liberté
Un harfang des neiges l’été
Je rêve, je vole c’est incensé
Mon cœur est tant animé

Le silence

Le silence

Ce soleil, si loin, m’éblouis.
Je joins mes deux mains, au paradis.
La solitude m’envahis, dans le noir
Je cherche la lumière du dortoir

Le silence de la nuit qui m’oppresse
Avec cette douleur qui m’agresse
Le sommeil s’absente chaque soir
Le jour se lève, sur une note d’espoir.

Ces agressions parfois m’oppriment
J’oublie mes libertés dans l’âbime
Ecrasé par la force des contraintes
Je m’arrache de toute cette étreinte

Celle qui m’accable et m’afflige
Celle que j’oublie, que je néglige
Qui me fait souffrir, chaque heure
Au point où, à chaque instant, je meurs

Le temps des défis

Le temps des défis

Dix annnées se sont si vite consumées
Dans un incroyable désordre, le chaos
Essuyant des revers, derrière les barreaux
La guerre de l’argent était alors déclaré

Comme un oiseau pris au piège du chasseur
Je me débattais chaque nuit pour décoller
Dans mon carcan, perdu, englué comme jamais
Regardant l’horloge du futur à toute heure

Les images de ma vie défilent si vite
Toutes ces nuits où le suicide m’a traversé
Les mises au point de mon esprit ensanglanté
Tout était perdu, même Aphrodite.

Rencontrant la fée, mon fardeau s’est allégé
J’écoute ce si tendre et pasionnant pinson
Qui siffle comme dix merles, en chanson
Mon esprit étourdit se met à somnnoler

Je me retrouve apaisé, prêt aux sacrifices
J’écoute la raison, me laisse cornaquer
Par le guide de l’espoir, mon être aimé
Animé pour toujours, par mes complices

Les passions

Les passions

Vivre sa passion, sans penser à sa raison
Ne rien dire, s’écouter, s’épanouir
Aimer l’autre, comme une obsession
Se laisser aller, et essayer de jouir.

Faire étinceler les bonheurs de l’instant
Rire à gorge déployé, s’émoustiller
Du moindre rien qui anime le moment
De l’amour, de l’amitié, qui est si vrai.

Empêcher les leçons de courtoisie
Interdire les mauvaises espèces
L’oiseau de mauvais augure, votre ennemi
Le corbeau qui vole votre délicatesse

Aimer, pour un jour, aimer, tous les jours
Pour ne jamais avoir de mauvais sentiments
Tel que haïr, détester, jalouser pour toujours
Aimer l’autre, et prendre tout son temps.

Vertige et amour

Vertige et amour

J’ai le vertige de notre amour
Ma main caresse tes belles douceurs
Qui amènent cette vague de bonheur
Du haut de cette falaise du jour

J’effleure ton visage si poli et si lisse
Dans ce tourbillon de sensations
Je fais face aux tempêtes des émotions
Si aiguës qu’elles s’évanouissent

Cette brise fraîche des dunes t’emeus
Tu virevoltes dans ce sable si fin
Admirant la belle rosée du matin
Nos yeux s’enlacent peu à peu.

Ayant quitté chacun nos ports
Nous ne sommes alors qu’à mille lieux
De nous retrouver maintenant à deux
De découvrir ensemble notre trésor.

Rires et solitudes

Rires et solitudes

Je m’envole, prends de l’altitude
Pour combler le besoin de solitude
Réfléchir aux douceurs de l’avenir
Pour respirer et éclater de rire

Je grave la pierre du temps futur
Dans ce flan de montagne si pur
Je lève mon drapeau au sommet
Qui traverse nos âmes échouées

Les nouvelles me minent parfois
Je ne pense plus, j’oublie mon émoi
Quand cette lumière blanche m’eblouit
Mon corps et mon esprit s’évanouissent

Un nouveau monde s’ouvre à présent
Celui du bel espoir et du temps
Je déclenche l’avalanche du bonheur
De la société sans erreur

Le cyclone

Le cyclone

Les merles sifflent sur les lointaines contrées
Distribuant les perles de l’humanité
Admirant tout ces jolis bleuets
Qui se marient si bien dans les prés

La nature s’envole soudainement
L’aura apparaît, si beau et si blanc
Attaché à ce bel arbre tant fleuri
Rien ne me résiste, ni l’orage ni l’ennui

Ce cyclone de mots qui me dévaste
Parlant avec l’esprit enthousiaste
Perdu dans ces nobles pensées
Que j’observe dans ce petit jardinet

Emprisonné dans ce corps défaillant
En feu chaque jour tel un volcan
Cette lave brûlante et invisible
En éruption soudaine et imprévisible

Liberté surveillée

Liberté surveillée

Mes paupières sont lourdes, mes yeux se ferment
Ce matin blême, je soulève mon corps endormi
Mes mains sont moites, pleinement engourdies
L’esprit se soulève et masques mes cernes

En un éclair, la peur et l’angoisse me traverse
Perdant en assurance, gagnant en volonté
J’appréhende chaque jour cette liberté surveillée
Soudain le tonnerre gronde, il tombe une averse

Je suis sous l’eau, noyé d’un litre de chagrin
Séchant les mauvaises larmes du desespoir
Qui peuvent enfin me permettre d’y croire
Je vois l’avenir se pencher sur moi, pour demain

Les hommes de loi ont fabriqué un homme juste
Prêt à signer les conventions de cette société
Et s’animer d’un petit rien, d’un peu d’humanité
Et prendre le plaisir de cette nouvelle vie qui débute

 

Diablesse

Diablesse

J’ai lissé ma main sur ton visage
N’oubliant jamais ta belle image
J’ai épousé nos plus jolis désirs
Et animé l’amitié sur l’autel du rire

Je rugis les doux maux d’un lionceau
Te câlinant tendrement à Saint Malo
Mes palabres te sont si rassurantes
Ta voix de diamant est si vibrante.

Ta vague de douceur qui m’assoiffe
Ce vent d’atlantique me décoiffe
Nous nous sommes parfois échappés
Un moment, dans ces fines dunes sablés

La passion se transforme peu à peu
Et l’habitude se relais comme un jeu
Tu scintille comme au premier jour
Nous ne changerons jamais l’amour.

Epuisé

Epuisé

Épuisé, fatigué, contracté
Mon corps lâche et anémié
Souffre dans sa grasse chair
Je n’ai rien pour me plaire

Loisirs perdu, travail absolu
Je suis immensément perdu
L’océan est un boulevard
Que je croise de mon seul regard

L’hiver et le froid me gangrène
Bloque peu à peu tout mes gênes
Le soleil s’est tout les jours caché
Dans ce lointain champs de blé

L’amitié gravit ma montagne
Traverse les routes de champagnes
Perdure dans le temps belle fée
Je t’aime, pieds et poing lié.

Jeux Interdits

Jeux Interdits

Les braises crépitent autour du feu
Innocents adultes simulant un jeu
Défiant les limites, les codes moraux
L’interdit brûle, c’est le début des maux

L’autorité établie s’est perdue, bafouée
L’humanité si belle est en grave danger
L’inquiétude remplace ma stupéfaction
La tristesse se substitue à l’admiration

Jeux prohibés, perdus dans la dignité.
L’honneur d’un doux enfant, humilié
Tiraillé entre l’honneur et la peur
Nous avons perdu toutes nos valeurs

Découvrant les meilleures calomnies
Nous sommes restés figés, sans bruits
Incapable d’émettre de vives protestation
L’angoisse perdure, ignorant la raison

Le chemin

Le chemin

Un chemin, sous cet épais brouillard
Un matin, dans la lumière, dans le noir
L’espoir qui m’anime à chaque moment 
Qui me fait perdre mes derniers instants

Les lueurs des belvédères me reflètent
La tempête fait tourner ma girouette
Sous les cumulus, le soleil apparaît
Celui qui ouvre les portes de la liberté

Mon corps lâche et perfide m’abandonne
L’absence de force que j’affectionne
Je suis perdu dans la brume obscure,
Dans les nuages filant à fière allure

Broyant le vide, mon seul espoir
Planté , au carrefour de la vie, le soir
A l’intersection de nouveaux choix
Sans direction, je clignote tout droit

Faiblesses

Faiblesses

Maladies et carences t’affectent
Les peurs et angoisses t’infectent
Les muscles qui lâchent peu à peu
T’essoufflant comme un malheureux

Ton corps brûlant, manquant d’oxygène
Le sang coulant dans tes veines
Fait battre ton cœur d’artiste perdu
Dans ton physique de vieux détenu

La faiblesse s’empare de ton âme
Tu expie sans retenir tes larmes
Ton râle qui s’exprime en stéréo
Je n’entend plus ce son mono

Tu rejoins le paradis de la guérison
Où se trouve une et mille saisons
Les étoiles ont déjà tout exaucés
Tes vœux de repos, pour l’éternité